Semaine en Dominique
La première semaine de navigation Hélène, Jean-Baptiste, Edith, Gwenaelle et Orlane ont eu le plaisir d'embarquer sur Hormiguero et de le voir sous toutes ses allures avec une vue magnifique des îles défilant lentement autour d’eux.
Pour commencer on passe fièrement devant le Diamant pour nous rendre à l’anse Chaudière afin de passer la nuit.
12 février
Les équipiers les plus courageux se sont affairés à gratter le ventre de la bête au mouillage, afin d'enlever les algues, coquillages et crustacés collés à la carène. Dans une eau à 24 degrés en moyenne, se fut un plaisir pour tous !
Puis on s’est rendu à Saint Pierre pour une petite balade dans les ruines de l’ancien théâtre et du cachot de Cyparis, le seul rescapé de l’éruption de la Montagne Pelée en 1902, dont la ville ne s’est jamais vraiment relevée.
13 février
Départ à 6h00 du matin pour la traversée du fameux canal de la Dominique, réputé agité.
Tout se passe bien on avance bien et on en profite pour faire un bain bouillonant à bord
On remonte toute la côte quasi-sauvage au relief culminant à plus de 1400m pour atteindre le mouillage de Portsmouth au nord-ouest de l’île.
C’est Jeff Franck « le boss » qui sera notre taxi-boat; on profite de la tombée de la nuit pour visiter la ville et manger des langoustes.
14 février
Visite de la rivière indienne pour certains le matin, et l’après-midi location d’un taxi conduit par Ken pour visiter la montagne, la forêt, les plantations en altitude( bananes, café, ananas, mangue, lemon, pamplemousse, avocatier..).
Visite d’une forêt tropicale avec chatanyers, gommiers, manguiers rouge et blanc, plantes épiphytes (qui vivent au crochet d’une autre sans lui nuire), fougères arborescentes, zoliviers, cannelle, gingembre, survolés de colibris et perroquets.
Puis nous avons longé une rivière tout comme dans le film ‘Mission’, une très belle balade aboutissant sur une cascade.
15 février
30 ans de Gwen : les habitants ont fait la fête jusqu’à 5 heures du matin avec relais immédiat des coqs.
Pour l’occasion on va tenter d’aller voir les baleines, quadrillage de la zone au large de Roseau, déjeuner à la cape avec veille à 360°.Tout à coup quelque chose surgit au raz de l’eau…branlebas de combat on manœuvre vers la cible, le palpitant s’emballe… mais faux espoir ça n’est qu’une barque au loin.
On refait route vers la baie de la Soufrière…qui à l’arrivée est plus agitée que prévue…le grand frais annoncé pour minuit commence a monté, et le relief accentue les rafales.
On arrive à trouver un mouillage plus tranquille, le temps de préparer le Solent et de manger le gâteau d’anniversaire.
On organise des quarts ; départ à 20h, le vent est vraiment instable derrière la pointe Cachacrou, au Sud de l’île. la Grand-voile est réduite à 3 ris et Solent. Les équipiers de pont se retrouvent régulièrement arrosés par la mer agitée par les 25 nœuds de vent… « la barre est dure, tiens la bien des deux mains ». C’est un baptême de nav de nuit costaud pour Edith, mais elle s’accroche.
Les vagues ne nous auront pas déferlé dessus sans récompense : 3 poissons volants se sont offert à nous en sautant dans le cock pit de part et d’autre de Gwenaelle, surprise et ravie de cette intrusion. Un bon repas se profile…
Nous approchons de la montagne Pelée sous solent seul et peu à peu la mer se calme…
6h00, nous arrivons à la grande anse d’Arlet ou nous prenons un coffre pas loin du Rara Avis.
Repos.
16 février
Une tortue pointe sa tête pour nous saluer au départ de l’anse. Petit coucou au Rara Avisiens puis cap sur le Marin sous un près peu performant, nous obligeant à nous rabattre sur le moteur afin de ne pas manquer l’avion d’Edith. Une équipière nous quitte, remplacée par deux nouveaux arrivants tout frais et dispos : Baptistou et Isa.